Lu avant tout pour l’élégance du style, pour la belle ouvrage quoi !
N’est-il pas plus agréable de lire « grande horizontale » que « pute » par exemple ?
Hormis de belles figures de style, Rouart plonge avec délices dans les commencements de la Ve République non exempte de scandales, « les ballets roses » par exemple.
La fuite des Russes Blancs vers la France renvoie le lecteur dans un milieu raffiné qui ne brille plus que par ses derniers feux. Une jeune femme, comtesse Berdaiev par mariage malheureux, tente de maintenir son rang du mieux qu’elle le peut, avec subterfuges si nécessaire.
Cette plongée dans ce monde disparu , mais dans lequel l’auteur nous donne les clés des dessous de la République me laisse le souvenir d’une belle lecture.