Trentenaire, plutôt solitaire, Thomas Post est maître de conférences à l’université de Londres. Son domaine de prédilection : la recherche des signes de l’absence d’aléatoire dans un monde aléatoire, c’est à dire en langage plus simple : les coïncidences, le hasard. Thomas excelle dans son domaine. Mais un jour, suite à un « banal accident » dans le métro, sa route va croiser celle d’une jeune femme charmante ; laquelle jeune femme, de façon tout à fait inattendue, va venir frapper à la porte de son bureau. Or, Azaléa ignorait que le spécialiste à qui elle vient demander de l’aide n’ est autre que le jeune homme sur lequel elle est tombée dans le métro, lui cassant ainsi le bras. Alors, hasard ou serenpidité ? Si Thomas tombe sous le charme d’Azaléa, il ne peut réellement adhérer à ce qu’elle lui expose : sa propre vie ne serait qu’une succession de coïncidences troublantes. Et même s’il l’accompagne parfois sur le terrain à la recherche d’indices de son passé, il ne peut souscrire complètement à la thèse de la jeune femme : l’existence d’un plan établi régissant nos vies. » L’expérience allait prouver à l’humanité que seul le hasard et nos décisions gouvernent le déroulement de nos vies ; qu’aucun être surnaturel ni aucune fantasmagorie ne peuvent énoncer clairement quel sera notre destin… Thomas défiait le cosmos ». Ce roman entremêle deux histoires : celle de Thomas dont les convictions scientifiques vont être malmenées et celle d’Azaléa dont la vie dès l’enfance a été très particulière, la menant de l’Ile de Man à l’Ouganda. Ce pays est d’ailleurs très présent dans le livre car l’on y découvre les atrocités commises par Joseph Kony depuis le début des années 2000. Je ne révélerai pas si Thomas et Azaléa vont finir par trouver un terrain d’entente et s’ils vont pouvoir vivre une histoire d’amour. Ce que je peux vous dire, c’est que personnellement je crois aux coïncidences, et que je savais en choisissant ce livre que je passerai un très bon moment.