« J’ai entendu la clef qu’elle glissait dans la serrure et mon coeur a fait une pirouette dans ma poitrine. Pas par amour, certainement pas, je pense que c’était par pure terreur. La vache, j’ai peur de ma propre femme ! »
Vingt-neuf courtes histoires, qui esquissent toutes une situation différente relative au divorce. En trois pages le plus souvent sont abordés la plupart des cas de nos sociétés contemporaines, les familles recomposées, le droit de garde, la solitude, le remariage homosexuel, la vieillesse, j’en passe, ça se passe en Suède mais ça pourrait se dérouler n’importe où ailleurs. Seulement c’est Katarina Mazetti aux commandes, une autrice malicieuse qui s’y entend pour toujours glisser une pointe d’humour dans ses histoires, fût-il celui du désespoir, et avec beaucoup de dynamisme elle se renouvelle de page en page, poussant le lecteur à avoir perpétuellement envie de lire la suite.