J’avais découvert ce monument de la Littérature Américaine dans ma jeunesse en lisant « Légendes d’Automne » et « Nord Michigan ». Mais la lecture du « Vieux saltimbanque » m’avait déçue.
La réédition de » Sorcier » par les Editions 10-18 m’a parue une bonne occasion de retomber en amour avec cet auteur.
Sorcier est le surnom que se donne à lui même Johnny Lundgren, la quarantaine, cadre au chômage depuis deux ans et époux de la somptueuse Diana. Désoeuvré avec de grandes dispositions pour la dépression, Sorcier semble ne penser que par le biais de son estomac et de son pénis. Ce qui paraît il est très courant dans la psychologie masculine !!
J’ai eu un peu de mal à entrer au début dans ce roman, les tergiversations de cet homme me laissant froide. Je n’ai commencé à prendre du plaisir à ma lecture qu’au milieu de la deuxième partie, c’est à dire au moment où le richissime Docteur Rabun propose à Sorcier d’être un espion à sa solde (très bien rémunérée) dans le cadre de ses affaires et de sa famille résidant en Floride.
Les mésaventures qui vont alors survenir m’ont amusée même si c’était parfois rocambolesque mais pourquoi pas. Dans la préface, François Busnel parle de « farce rabelaisienne ». C’est tout à fait ça.