Eloïse est assise sur un banc, dans un quartier de Paris. Elle ne comprend pas ce qu’elle fait là, elle attend. Elle a oublié son nom, qui elle est, où elle est et pourquoi… Elle a gardé la mémoire du temps, de l’histoire mais plus son histoire à elle… Ce soir à la tombé de la nuit, sur son banc c’est une page blanche qui s’ouvre.
Avec beaucoup d’humour, de sensibilité et d’intelligence, les auteurs nous font découvrir le parcours angoissant, terrifiant d’Eloïse pour retrouver son passé, faire semblant et réapprendre à vivre avec ce trou noir, recomposer une histoire à partir des informations qu’elle glane autour d’elle et de ses propres déductions. Elle découvre une Eloïse très superficielle et qui ne lui plaît guère.
Un dessin simple, épuré et très graphique avec une mise en couleur en aplat vif qui permet de focaliser sur les émotions, les sentiments. Une belle histoire dont la morale pourrait être qu’importe ce que l’on a été ce qui compte ce que l’on ait et ce que l’on devient.