La rédaction l'a lu
entre espoir et desespoirRiad Sattouf est né en 1978, d’une mère bretonne et d’un père syrien. Ce dernier, Abdel-Razak Sattouf, alors qu’il venait d’une famille très pauvre, bénéficia d’une bourse pour poursuivre ses études à la Sorbonne. C’est ainsi qu’il tomba amoureux d’une Française et devint docteur en Histoire (et aussi en histoires, car son imagination n’était jamais à bout de ressources).
Les internautes l'ont lu
Lu dans la foulée du premier, on retrouve le petit Riad dans le village syrien de ses grands-parents paternels. Fini l’insouciance, il a six ans et il est temps qu’il se rende à l’école. Une école où la violence règne car si on ne connaît pas l’hymne national par exemple, hop un gros coup de règle sur les doigts. C’est comme cela à chaque désobéissance, cahier oublié, manque de propreté …. hop un bon coup de règle, à la dure… Faut dire qu’au départ Riad a peur de l’école, étant blond, il se fait traiter de sale juif, la violence est partout à l’école jusque dans les jeux. On comprend que la place de l’homme dans la société est primordiale, l’aîné doit veiller sur son frère (si peu présent dans l’histoire). Les femmes n’ont rien à dire et on a envie de secouer Clémentine qui ne se révolte pas de ses conditions de vie difficile (appartement quasi insalubre, pas de confort, pas d’électricité, la place que prend l’Homme…). Riad commencera également l’apprentissage du Coran et de ses cinq préceptes. J’ai toujours autant de plaisir à retrouver l’humour de l’auteur et j’ai hâte de lire la suite programmée à la mi-octobre. Ma note : 8.5/10 Une jolie phrase Mon père m’a dit que plus on grandit, et plus on comprend. Et qu’à un moment, tout devient clair, et on ne pose plus de question. Retrouvez Nathalie sur son blog |
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