Dans une biographie menée tambour battant, Frédéric Martinez cherche à découvrir l’être derrière l’homme au physique de jeune premier, dont le sourire éclatant séduisit les femmes en particulier et la planète en général. Qui était JFK ou Jack comme l’appelaient sa famille et ses amis?
Enfant surdoué et malingre, il fut confronté tout jeune à la maladie. On le pensa perdu à plusieurs reprises et l’extrême-onction lui fut administrée trois fois.
Maladie d’Addison, souffrances intolérables au dos vont façonner un homme qui veut en découdre avec la vie, avec le temps. Il va chercher le feu dans le Pacifique dont il revient auréolé de gloire.
Galvanisé par l’adversité, talonné par la mort, Jack vit à 100 à l’heure. Il enchaîne les conquêtes, part à l’assaut du monde politique. Il plaît, a de l’énergie à revendre et une ambition à démonter les montagnes. Rien n’arrêtera plus son ascension jusqu’à l’ultime marche du pouvoir.
Frédéric Martinez souligne que la réussite de JFK à la Maison Blanche est le succès d’un clan qui s’est choisi son champion et ne reculera devant aucune compromission pour le hisser jusqu’à la première marche : corruptions, pots de vin, liaisons dangereuses avec la Mafia.
L’auteur écorne l’image glamour que cet homme voulait vendre au peuple américain. Formules choc, plume percutante, les clichés tombent les uns après les autres et révèlent un Jack côté sombre « playboy mâtiné de mauvais garçon », « Docteur Kennedy et Mister Jack ».
C’est brillant, vif, un « JFK à toute allure ».