La rédaction l'a lu
Vive le sexe !Chaque semaine dans Le Monde -le samedi précisément-, Maïa Mazaurette interroge notre sexualité. Une quarantaine de ces chroniques sont reprises dans un joli livre intitulé « Le sexe selon Maïa ». Rien ne lui échappe et rien ne lui fait peur. Sur un ton alerte, parfois drôle, elle aborde avec la plus grande liberté tous les sujets sous un angle original et sous tous les rapports (si j’ose dire….) traitant parfois de questions complexes, jugées taboues il n’y a pas si longtemps. Elle interroge nos corps, nos pratiques, nos habitudes et nos rêves. Quelques encadrés explicatifs aux doux noms de « Clitoris », « branlette », « gode-ceinture », «candaulisme » ou « galipette » s’immiscent entre les chroniques qui traitent de sujets aussi divers et parfois inattendus que « Le pénis est un orifice comme les autres », « La masturbation n’est pas qu’un plaisir solitaire », « Après le coq français, le cocu français ». C’est d’ailleurs ce qui ressort d’un essai paru au même moment (pour ma part j’ai préféré le recueil, mieux édité, de chroniques ) publié en deux parties, tête bêche, intitulé d’un côté « Sortir du trou » et de l’autre « Lever la tête ». Le sous-titre résume parfaitement la démarche de l’auteur, je cite : « Echapper à notre vison étriqué du sexe et inventer un nouveau répertoire érotique ». C’est cette envie d’une sexualité libre, inventive et surtout joyeuse qui anime Maïa Mazaurette. Beau programme, non ? |
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