Voilà un essai qui m’a particulièrement fait réfléchir. L’autrice, chercheuse américaine, tente de comprendre les raisons pour lesquelles le patriarcat, système pourtant peu avantageux pour l’être humain et la planète, continue à exister.
Elle propose une lecture psychologique du problème et avance l’hypothèse que c’est l’expérience de la rupture d’un lien affectif dans la vie humaine ( à ses débuts, ou bien à l’adolescence) sans espoir de le voir se rétablir qui permettrait au patriarcat de prospérer.
Elle fait état de son propre cheminement et du résultat de ses études, et amène à réfléchir en profondeur aux relations homme-femme.
Pour elle, le patriarcat bannit le sentiment et son expression au nom de logiques de domination, de compétition. Ce faisant, tout lien est coupé entre les êtres humains, ce qui conduit à rendre possible des inégalités et des injustices qui devraient normalement tous et toutes nous pousser à la révolte. Le
Cet ouvrage passionnant, court et dense, est à lire à mon avis en parallèle avec les ouvrages de Françoise Héritier, afin d’approfondir la réflexion.