Les internautes l'ont lu
Le courage d’une femme
En octobre 1943, Olga Bancic a déjà à son actif une centaine d’attentats, et des années de lutte clandestine. Les journaux que l’on se passe sous le manteau commencent à dévoiler l’horreur du destin des juifs arrêtés. Ce que raconte Marie-Florence Ehret, c’est la violence qui fait partie du quotidien, la peur ; ce qu’elle dépeint, c’est un monde dans lequel l’attente est une activité à temps plein, un monde où l’on prend l’oxygène comme et où on peut. Ce qu’elle raconte, c’est le courage d’une jeune femme, d’une jeune mère, née Golda Bancic en mai 1912 en Roumanie, belle et pleine d’avenir, « fragile et brûlante comme une flamme de bougie que rien ne pourrait éteindre », qui a tout donné pour son pays d’adoption, pour la paix, pour la vie. Tout – y compris la sienne. C’est un combat exemplaire, qui s’achève sur l’émouvante lettre que l’auteur adresse à son sujet d’étude ; une lettre pleine de reconnaissance et d’humanité écrite par une femme, une mère, pour une autre. Un roman très documenté, qui se lit vite, et s’achève par un dossier de trente pages riches en éclaircissements, en photographies et en archives invitant à aller plus loin dans l’exploration de la Résistance. Un chant pour ces hommes et ces femmes morts pour la France il n’y a pas si longtemps. Retrouvez Sophie Adriansen sur son blog |
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