Ce roman nous raconte la vie d’une jeune syrienne nommée Yusra Mardini. Cette jeune femme est passionnée depuis toujours pas la natation, mais la guerre ravage la ville de Damas, elle n’est plus en sécurité. Elle décide donc de partir pour l’Allemagne avec sa sœur Sarah, afin de rejoindre une amie, laissant derrière elle ses parents et sa petite sœur.
Elle voyage alors dans plusieurs pays, passe de nombreuses frontières jusqu’en Turquie où elle doit traverser la mer Méditerranée jusqu’en Grèce. Le moteur du bateau s’arrête brutalement et tous comprennent le danger qu’ils courent. Une seule solution pour espérer débarquer : nager et pousser le bateau, ne pas chavirer. Tout au long de ce passage, je pouvais ressentir l’incroyable volonté de Yusra qui a lutté pendant trois heures. A chaque houle, je frémissais à l’idée qu’ils dérivent tous, je pouvais sentir la profondeur de la mer, ses jambes attirées vers le fond… et chaque fois que la vague passait, un nouveau souffle, qui me redonnait un peu d’espoir.
Finalement, Yusra atteint l’Allemagne et reprend la natation ; elle est ensuite inscrite aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 avec l’équipe des réfugiés. Aujourd’hui, elle espère participer à ceux de 2020. Elle comprend qu’elle possède une chance que les autres n’ont pas eue, et elle en est très fière. Je trouve qu’elle a énormément de courage, confrontée au déracinement : elle a dû quitter sa famille, ses amis, ses habitudes, sa piscine…
Ce roman poignant m’a bouleversée. J’ai désormais une autre vision du mot « réfugié », ayant compris leur histoire. Ce mot, Yusra le défend avec honneur, ces personnes méritent d’être heureuses. Avant de le lire, ce genre d’histoire me paraissait impossible presque irréaliste, je ne parvenais pas à m’imaginer l’horreur que vivent ces réfugiés. Après avoir lu cette autobiographie, on est pris par une féroce envie de devenir utile et d’aider ces gens ; finalement, on peut dire que l’héroïne représente un exemple pour tous, une petite lumière qui nous donne de l’espoir et nous encourage à nous accrocher à nos rêves. De toujours y croire !
Agathe 15 ans