Le style de l’auteur est très agréable à lire. J’ai lu sur mon portable, ce que je déteste faire, mais je n’ai pas vu les pages défiler. Orienté jeunesse, le roman est facile à lire et la narration à la première personne entraîne le lecteur au cœur de l’intrigue.
Les personnages sont tous très attachants.
On est forcément très lié à Rhine, la narratrice, puisque l’on découvre l’univers de cette saga à travers ses yeux. De plus, je l’ai trouvé assez mature et courageuse du haut de ses 16 ans, sans non plus qu’elle devienne une super-héros, c’est agréable.
Les deux autres épouses, ainsi que les domestiques sont aussi touchants car, pour la plupart très jeunes, ils se plient en quatre pour essayer de satisfaire les moindres besoins de leurs maîtres et ainsi garder leurs places dans cette prison dorée.
Gabriel et Cecily sont mes deux gros coups de cœur de ce roman.
Ce premier tome met en place l’ambiance de ce siècle où la durée de vie est raccourcie. Cependant, j’aurais aimé avoir plus d’informations sur le virus en lui-même : le pourquoi du comment ils en sont arrivés là, mon côté biologiste en herbe est resté frustré sur ce point-là… Surtout que je ne pense pas, au vu des événements finaux, que l’auteur s’y attarde plus dans les tomes suivants.
J’ai tout de même apprécié suivre les aventures des personnages dans ce manoir car l’ambiance de huit-clos assez étouffante pour Rhine et ses colocataires se ressent bien. L. DeStefano traite également de ce qu’on pourrait rapprocher du Syndrome de Stockholm, ce que je trouve plutôt crédible et cohérent dans le contexte.
L’amourette qui se profile en fin de tome n’était pas forcément nécessaire par contre… De ce fait, la suite n’est pas une priorité pour moi.
En bref, ce premier tome est une bonne lecture même si des détails techniques sur le virus me manquent, l’approfondissement du contexte aurait pu être très intéressant. Néanmoins, on s’attache aux personnages et leurs différentes personnalités sont bien travaillées.
