Alors que nos très chères têtes blondes vont bientôt reprendre le chemin de l’école, Chien Pourri dans sa poubelle annonce une grande nouvelle à son ami Chaplapla : lui aussi va faire sa rentrée ! Et oui, la prestigieuse école canine Royal Clebs a organisé une loterie pour les chiens errants et il a eu la chance de remporter le gros lot, soit une journée d’essai.
Apprendre à lire le ravit ; il va enfin pouvoir décrypter les étiquettes des choses qu’il consomme parce que bon, entre les produits ménagers dangereux et les aliments périmés, le ventre de Chien Pourri est souvent mis à mal ! Et puis la perspective de pouvoir lire de belles histoires à son copain aplati l’enchante.
Le voilà qui part, heureux comme un pape, en direction de la fameuse école avec pour bagages un sac plastique verdâtre en guise de cartable et tout son enthousiasme en bandoulière.
Il fallait s’y attendre, son arrivée est remarquée : on le bouscule, on le charrie, on se moque de lui… seul un labrador a l’air gentil, mais les labradors ne sont-ils pas toujours gentils ?
Grâce à sa naïveté, sa bonté et son entrain Chien Pourri balaye de sa patte la cruauté de ses camarades de classe et l’injustice de la maîtresse. C’est bien difficile de s’intégrer lorsqu’on est différent, un vrai parcours du combattant… mais à la fin de la journée tout le monde sera bien étonné par le courage et l’habileté de Chien Pourri.
Mon fils et moi sommes des grands fans de Chien Pourri et ce dernier opus ne nous a pas déçu. Les mots de Gutman et les illustrations de Boutavant sont toujours aussi drôles et touchants. Et en filigrane, une ode à la tolérance, à l’ouverture d’esprit et à l’imagination. Chien Pourri est un personnage terriblement attachant, un anti-héros qui malgré son odeur de sardine et son allure bizarre cache sous son pelage clairsemé un coeur gros comme ça.
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