Akiko a reçu du marchand un ballon. Pour qu’il ne s’envole pas, sa maman attache une cuillère à l’extrémité de la ficelle et le ballon flotte. Akiko l’emmène au jardin, lui cueille des fleurs et lui offre du thé, souhaitant qu’il reste toujours avec elle. Mais les ballons sont faits pour s’envoler, et Akiko devra se résoudre à le laisser partir.
Voici un livre que j’ai offert dernièrement à mon fils cadet, 2 ans tout rond, tendance bulldozer qui hurle plus qu’il ne « lit ». Mais celui-ci le transforme (presque) en guimauve. Il nous identifie visiblement, lui et moi, à Akiko et à sa maman et nous désigne fréquemment pendant la lecture.
J’avoue qu’il me plait également beaucoup. Je le trouve visuellement magnifique, tout en douceur et en délicatesse. Contrairement à la couverture, les pages intérieures sont peu colorées, dans des tons blancs et gris, laissant ressortir le ballon. On distingue les coups de crayon et de pinceau, c’est un graphisme poétique et naïf que j’aime beaucoup.
Quant à l’histoire, elle est également toute mignonne, à la fois simple et parlante pour les petits. On est plongé dans l’imagination et les jeux de l’enfance, à travers la personnification du ballon. Comme je le disais plus haut, mon loulou semble beaucoup s’attacher aux figures représentées par l’enfant et sa maman, relation toute en complicité et qui aborde la gestion de la frustration et de la tristesse. Après quelques semaines, il l’apprécie toujours autant et en répète lui-même plusieurs extraits.
Un magnifique album, vraiment, une histoire attachante et pleine de tendresse, avec de magnifiques illustrations. Un coup de cœur !
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