Voici un album classique de la littérature jeunesse raconté et illustré par Etienne Morel (1924-1969). Paru pour la première fois en 1953, ce conte d’origine coréenne traverse les générations. Sa structure répétive plaît beaucoup aux enfants, elle les rassure. Quant aux illustrations, elles sont charmantes, très stylisées « années 50 » justement : douces, claires et sages.
Mais venons-en à l’histoire… Comme le dit l’expression, la ravissante fille de la famille Rongetout est bonne à marier. En effet, la gracieuse petite souris sait danser, tricoter, faire des pâtisseries et joue merveilleusement bien du piano. Son père souhaite évidemment lui trouver un époux digne d’elle.
Vêtu de sa plus belle redingote, le voilà parti sur les routes et dans les airs en quête du personnage le plus puissant du monde. Il est persuadé que le Soleil ferait un très bon mari mais ce dernier lui dit que le Nuage lui fait de l’ombre. Pourtant, le Nuage confie au père Rongetout que le Vent décide de tout grâce à son souffle. Quant au Vent, il est bien obligé de constater que la Tour est plus solide que lui puisqu’il n’arrive pas à la faire tomber. Et quand monsieur Rongetout interroge la Tour, celle-ci lui présente un être beaucoup plus fort, entre ses murs… à vous de découvrir de qui il s’agit!
La morale de ce très bel album : la force n’est pas l’apanage des grands, on peut être puissant et petit à la fois. À mettre dans toutes les petites mains, dès trois ans.
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