La rédaction l'a lu
Am stram gram
Pas de pic et pic et colegram!De M.J. Arlidge, nous savons peu de choses (nous ne connaissons même pas les prénoms qui se cachent derrière ces initiales ) : il est anglais, travaille pour la télévision et dirige une maison de production indépendante. On ajoutera aussi qu’il a l’esprit bien torturé si l’on en croit son premier roman, « Am stram gram ». Derrière ce titre qui fleure bon l’enfance se cache une intrigue terriblement retorse: des personnes sont enlevées deux par deux, enfermées dans un endroit dont il est totalement impossible de s’échapper : piscine très profonde sans échelle et avec murs glissants ; container ; maison cadenassée et autres réjouissances. Posés au sol un pistolet, avec une seule balle ; et un téléphone, à la batterie presque déchargée, qui sonnera juste une fois, pour préciser que celui qui tuera l’autre sera libéré immédiatement. Seront ainsi enlevés un jeune couple d’amoureux, deux collègues de travail, une mère et sa fille, des partenaires de danse… Mais aucun amour, aucun lien ne peut résister à une telle épreuve. Qu’est-ce qui unit ces victimes entre elles ? Et qui est ce psychopathe dans la tête duquel une idée pareille a pu germer ? On assiste d’abord au duel entre deux être humains que, peu à peu, l’instinct de survie transforme en animaux. Puis on découvre celui qui a gagné la partie au prix de la vie de l’autre et qui doit apprendre à vivre avec l’idée qu’il est devenu un meurtrier. Enfin, on suit l’enquête en compagnie de l’inspecteur Helen Grace (bien frappée elle aussi) et de son équipe, qui ne savent pas par quel bout chercher leur criminel. C’est haletant et si vous avez trouvé cette lecture addictive, réjouissez-vous, car M.J. a déjà terminé deux autres titres. |
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