Autant le dire tout de suite, j’ai tout de suite été accrochée par ce roman construit autour de deux héroïnes de façon parallèle.
D’un côté, il y a Kate Woodcroft, 42 ans, divorcée, avocate pénaliste, conseillère de la reine, et spécialisée dans les crimes à caractère sexuel.
De l’autre, Sophie Whitehouse, même âge, mariée à James dont elle a deux enfants. Son mari, député et très proche du Premier Ministre fait l’objet d’une plainte pour viol par son assistante parlementaire avec qui il a eu une liaison.
Kate est chargée du dossier d’accusation et a pour objectif de faire condamner l’accusé.
Sophie ne peut croire à la culpabilité de son mari et veut le soutenir envers et contre tout.
Si la tenue du procès tient une large place dans le roman, on découvre également ce que fut la jeunesse des protagonistes de l’histoire. Tous furent étudiants à Oxford à la même époque.
James Whitehouse, fils d’aristocrate, faisait partie des confréries les plus anciennes et réputées des college d’Oxford. D’où un sentiment d’impunité et un comportement manipulateur qui lui a toujours permis d’éviter les situations compliquées.
Sera-t-il condamné ? Finira-t-il par avoir le retour de boomerang de ses attitudes passées ? C’est tout le sujet du roman qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.