Les internautes l'ont lu
Deuxième tome de la trilogie mettant en scène Bill Hodges (“Mr Mercedes”).
L’histoire débute en 1978 lors d’un cambriolage qui tourne mal chez John Rothstein, auteur à succès qui s’est retiré de la vie publique. Le romancier a cessé d’écrire. Du moins pour ses fans. Plus de trente ans plus tard, Tom est gravement blessé, fauché par une Mercedes lors du salon de l’Emploi. Convalescent, une épouse qui cumule deux emplois, deux enfants à nourrir, les disputes du couple se font de plus en plus fréquentes. Jusqu’à ce que Pete, leur fils aîné, sorti pour éviter leurs éternelles reproches, découvre une malle enterrée, remplie de billets et de Moleskine noirs. Stephen King revient sur un thème qui lui est cher, celui des fans et de l’obsession qui les animent. Le roman démarre plus lentement que le premier tome (attention, je n’ai pas dis que l’écriture était lente). Non, l’auteur pose le décor, nous met dans l’ambiance. L’écriture est plus posée. L’action, le coeur de l’histoire arrive plus tardivement. King prend son temps, il fait durer le plaisir. Contrairement à ce que l’on pourrait penser puisque faisant partie d’une trilogie, l’histoire est beaucoup plus focalisée sur Pete et sa famille et Morris que sur Hodges, comme dans le précédent tome. En fait, ici c’est Pete et Morris qui mènent le jeu. Le trio Bill Hodges, Holly et Jérôme n’entrent réellement en scène que dans les 100 dernières pages. Vous l’aurez donc compris, “Carnets noirs” n’est pas réellement une suite, même si on retrouve la fine équipe du policier à la retraite et de quelques références relatives à “Mr Mercedes”. Ce roman peut être lu indépendamment du précédent. Pour ma part, “Carnets noirs” reste un agréable moment de lecture. Je retiendrais plus l’aspect psychologique du rapport du fan à l’auteur que le côté intrigue en lui-même. Retrouvez ici la chronique consacrée à “Mr Mercedes” Retrouvez ChloéN sur son blog |
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