en partenariat avec Fleuve Editions
Un policier haletant
Le nouveau roman d’Hervé Commère débute pied au plancher, au sens propre comme au figuré. En une nuit, celle qui a vu la victoire de l’équipe de France de football le 12 juillet 1998, le destin de tous ses personnages va se jouer. Un accident de voiture va détruire la belle assurance des trois passagers de la Peugeot 205 GTI, des garçons à qui tout souriait mais qu’une soirée un peu arrosée transformera en criminels. Ils renverseront une jeune fille avant de prendre la fuite. Mais aussi celle de la victime, Fanny qui, dorénavant passera sa vie dans un fauteuil roulant. C’est cette nuit de 1998 encore que choisira un jeune homme au regard si doux pour se transformer en violeur en série et balayer la belle insousciance d’une poignée de jeunes femmes. Toutes ces personnes ont un lien avec Vrainville, petite ville de Normandie. Mais aussi avec les Ateliers Cybelle qui, depuis des décennies, font vivre la population en fabriquant de la lingerie. Mais aujourd’hui, ce fragile équilibre menace de s’écrouler. L’usine qui était à la fois la fierté et le cœur de la région est mise en vente ; Fanny décide de revenir dans la ville de son enfance, qu’elle avait quittée après le drame; quant à Marie, l’une des victimes du violeur, elle a tant bien que mal reconstruit sa vie, mais plutôt mal que bien à vrai dire… Voilà le décor, très romanesque. Quant à l’intrigue, elle multiplie les fausses pistes et les vrais rebondissements. Avec ce cinquième roman, Hervé Commère a franchi une étape en ficelant un policier haletant. Certainement le plus réussi de ses livres.
Lire un extrait de « Ce qu’il nous faut c’est un mort »