Chocolat amer
Laura Esquivel

Folio
folio
février 2009
256 p.  8 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu

Ce court roman (246 pages) se trouvait dans ma PAL depuis 6 mois environ. Cet après-midi, alors que l’orage approchait, je l’ai feuilleté et finalement l’ai lu d’une seule traite, emportée par l’univers qui s’en dégage.

Alors que la révolution fait rage au Mexique, la jeune Tita est éperdument amoureuse de Pédro. Mais lorsque le père de ce dernier vient demander sa main à sa mère, celle-ci refuse au prétexte d’une vieille tradition familiale : la dernière née de la famille ne doit ni se marier ni avoir d’enfant et consacrer sa vie au bien-être de sa mère. Elle pousse même le cynisme jusqu’à proposer son autre fille en mariage.

Contre toute attente, Pedro accepte. Il chuchotera plus tard en cachette à Tita qu’il l’aime tellement qu’il préfère en épouser une autre pour pouvoir vivre dans la même maison qu’elle.

Tita a le coeur brisé et ne comprend pas la dureté de sa mère envers elle. En effet, la terrible Mama Elena exerce sur elle une surveillance de tous les instants afin d’être sûre que la jeune femme ne puisse jamais se retrouver seule avec Pedro.

Tita qui, dès sa naissance, a passé énormément de temps dans la cuisine familiale, va trouver là un refuge et devenir une cuisinière hors-pair.

Chaque chapitre est d’ailleurs dédié à une recette : » Cailles aux pétales de roses », » Gâteau Chabela », » Torrejas de Natas » …

Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est son univers, le savant mélange entre l’histoire d’amour, la dureté de coeur de certains personnages, la motivation de Tita à réussir ses plats à la perfection et le petit zeste de surnaturel.

Un vrai régal !

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