Toute ressemblance entre Viveca Sten et Camilla Läckberg… n’est pas fortuite mais totalement assumée. Toutes deux sont suédoises, toutes deux assassinent à tours de bras de braves et de moins braves personnes, et toutes deux ont fait d’une île au large de Stockholm leur terrain de jeu favori. Les comparaisons s’arrêtent là, puisque bien sûr chacune possède son style, son univers, ses héros…
Depuis toujours, Viveca passe ses week-ends et ses vacances sur à Sandhamn. Un lieu idyllique, une Suède de carte postale aux ravissantes maisons de bois rouge. En 2005, alors qu’elle est avocate dans un gros cabinet et n’a signé jusqu’à présent que des ouvrages juridiques, elle croit apercevoir un cadavre, en se promenant sur la plage. Une vision qui va mettre le feu à son imagination. Elle se lance dans un premier roman, « La Reine de la Baltique ». Six ans plus tard, elle décide de devenir écrivain à plein temps. Aujourd’hui, elle a signé sept romans, dont les deux premiers ont paru en français. Le lieu est toujours Sandhamn, et au rythme où Viveca tue ses habitants, on peut craindre que l’île soit bientôt déserte ! Les enquêtes sont menées par un couple de héros récurrents, l’inspecteur Tomas Adreasson et son amie d’enfance, l’avocate Nora Linde. Dans ce nouveau volume (mais on peut rejoindre la série sans avoir lu le premier), une régate est endeuillée par le meurtre du vice-président de la « Royal Swedish Yachting Society ». L’homme était avocat, séducteur récidiviste, mais de là à se faire tuer comme un lapin, il y a quelques coups de fusil qu’un criminel n’a pas hésité à tirer. Tomas et Nora vont devoir naviguer dans la haute société suédoise, et tenter d’interroger des témoins qui estiment que leur argent les dispense de participer à l’enquête. Par ailleurs, Nora vit des moments difficiles avec son mari, un personnage détestable et d’ailleurs unaniment détesté par les lectrices de Viveca Sten ! Celle-ci est déjà un auteur-vedette dans son pays. Va-t-elle réussir à concurrencer sa compatriote en France ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite !