Après avoir lu Un fond de vérité, je remonte le cours de la bibliographie de Zygmunt Miłoszewski pour mon plus grand plaisir.
Varsovie, juin 2005. Le juge Teodore Szacki est appelé suite à un crime commis lors d’un stage de thérapie de groupe organisé, dans un ancien monastère, par Cezary Rudzki, psy de son état. La victime a une broche à rôtir dans l’œil, avouez que ce n’est pas banal. L’affaire commence tranquillement et parait même à Tedore, quelque peu ennuyeuse, tout comme le début de l’histoire. La suite me donnera tort, l’enquête n’est pas des plus classiques, que nenni, n’oubliez pas qu’il y a du psy sous-jacent et les vieux démons remontent à la surface
La Pologne a quitté le giron russe, mais les habitudes ont la vie dure ainsi que les renseignements, généraux ou pas. Tout ceci a des relents fétides et glauques ce que vérifie une fois de plus notre juge. L’histoire mouvementée de ce pays est partie prenante de la vie polonaise et, donc, du meurtre, tout comme Varsovie, personnage à part entière de ce polar.
Théodore Szacki, toujours aussi complexe, humain, rigide du col mais capable de grand écart. Je trouve la même construction, à chaque début de paragraphe : le petit journal des nouvelles du jour, sans oublier la sacro sainte météo, on n’est jamais assez bien informé !
J’ai passé une très agréable nuit blanche en compagnie de Monsieur le Juge par la grâce de de l’écriture de Zygmunt Miłoszewski vive, descriptive, qui sait maintenir le suspens, jusqu’à un final inattendu et un peu amer.
J’attends avec impatience de retrouver Teodore Szacki dans de nouvelles aventures.
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