« Je voyage seule » nous emmène en Norvège où une fillette a été retrouvé pendue à un arbre dans une forêt, son cartable toujours sur le dos, habillée avec une robe de poupée, et une pancarte autour du cou où est inscrit “Je voyage seule”.
Le supérieur du commissaire Holger Munch chargé de l’affaire, lui demande de faire appel à Mia Kurger, une jeune flic extrêmement douée mais très perturbée depuis le décès de sa soeur jumelle quelques mois plus tôt. Depuis, Mia est partie en exil sur une île éloignée de toute présence humaine pour mettre un terme à ses jours. Lorsque Munch retrouve son ex-coéquipière, celle-ci refuse catégoriquement de reprendre du service, mais accepte néanmoins de consulter le dossier et découvre assez rapidement, que d’autres petites victimes vont bientôt connaître le même sort que celle retrouvée dans la forêt.
Un premier polar très bien ficelé, qui démarre doucement (le temps de présenter les deux principaux personnages), avant de laisser place à une intrigue prenante aux multiples rebondissements et une enquête qui va peu à peu prendre une tournure personnelle. Au fil de la lecture, de nouveaux personnages viennent s’ancrer à l’histoire sans toutefois étouffer l’histoire. On ne s’ennuie pas une seconde. Pour preuve, j’ai lu les 506 pages en une journée.
Chronique de la suite avec « Le hibou » : http://aurayondeslivres.over-blog.com/2017/01/le-hibou-samuel-bjork.html