Le style de D. Foenkinos est troublant au départ : je n’ai pas vraiment l’habitude de lire des romans contemporains et cette écriture fluide et rapide, à l’image d’un roman fleuve m’a déstabilisé.
Les chapitres sont très courts et entrecoupés d’interludes, comme des nota-benne de l’auteur, ce roman d’à peine 200 pages se lit donc très vite.
Le roman est centré sur Nathalie mais je ne m’y suis pas réellement attaché… J’ai préféré découvrir Markus, plus spontané, peut-être moins gnangnan aussi.
Elle m’a paru, malgré ce qu’elle a vécu qui je peux le comprendre est traumatisant, trop passive et même si parfois, elle ose faire quelques trucs Nathalie se laisse quand même beaucoup porter par la vie.
L’histoire d’amour est mignonne, ce sont des scènes que l’on rêverait de vivre une fois, pour voir ce que ça fait de vivre un amour de film télé mais ça ne marche pas vraiment avec moi.
Certes c’est attendrissant mais ça ne m’a pas énormément touché, pas autant que je l’aurais cru en tout cas.
De plus, je trouve que les interludes dont je parlais plus haut, coupe le récit et l’ambiance que l’auteur met en place avec les personnalités de ses personnages. J’en ai trouvé certains peu pertinents par rapport à l’histoire en elle-même, voire même inutiles.
En bref, ce roman est une jolie histoire d’amour mais qui n’a pas prise avec moi. Peut-être à cause de la rapidité de l’histoire, peut-être à cause d’un personnage principal trop spectatrice de sa vie, peut-être à cause d’un style d’écriture dont je n’ai pas l’habitude et qui ne m’a pas transporté… J’ai aimé découvrir la vie des différents protagonistes mais elle ne m’a pas touché.