Quelques mots sur l’auteure : Betty Smith naît en 1896 à Brooklyn et décède en 1972. Son premier roman publié en 1943 « Le lys de Brooklyn » connaîtra un immense succès et sera adapté au cinéma puis en comédie musicale.
C’est par ce roman que je l’ai découverte, roman qui fut un énorme coup de coeur pour moi. C’est la raison pour laquelle, j’étais impatiente de découvrir celui-ci.
En 1927, la jeune Annie, tout juste 18 ans, quitte Brooklyn et sa famille pour venir retrouver son amoureux Carl. Le jeune homme est étudiant en droit en seconde année dans une université d’un état du Midwest. Le jour de son arrivée, les deux tourtereaux convolent en justes noces malgré la désapprobation de leurs familles respectives.
Commence alors pour le jeune couple l’apprentissage de la vie commune, les difficultés financières inhérentes à la vie d’étudiant, les petits jobs qu’il faut pouvoir trouver et assurer en dehors des heures de cours.
Annie n’est pas inscrite à l’université, elle a quitté l’école à l’âge de 14 ans pour aider sa mère à subvenir aux soins de ses frères. Mais Annie a une passion : la lecture. Elle utilisera la carte de prêt de Carl pour emprunter des ouvrages à la bibliothèque de l’université. Un monde s’ouvre devant elle, un monde dont elle va noter par écrit chacun des ressentis, des émotions qu’il lui inspire, un monde qui va peut-être l’aider à se révéler à elle-même.
Au fil des pages, Betty Smith nous dévoile l’évolution de ce tout jeune couple qui n’a pour tout bien que l’amour mutuel qu’ils se portent. Elle reprend aussi un thème qui lui est cher puisque déjà abordé dans son précédent roman : celui de l’émancipation des femmes grâce aux connaissances acquises par la lecture.
Lire « La joie du matin », c’est comme regarder un bon vieux film américain des années 30, rempli de bons sentiments, et je l’avoue, ça fait du bien !