Labyrinthe fatal
Douglas Preston

J'ai lu
mai 2015
574 p.  9 €
ebook avec DRM 7,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu
nuit blanche

Aloysius Pendergast n’est pas un enquêteur classique du FBI. Espèce d’électron libre à l’immense fortune, vivant pratiquement en ermite et travaillant de même, sans hiérarchie, sans mission particulière, il est plus centré sur sa personne et sur les péripéties qui émaillent sa vie personnelle malgré une culture du secret tout à fait édifiante.

Dans ce livre, Aloysius est en proie à une vengeance envers sa famille qui prend racine à la fois dans les évènements récents de la vie d’Aloysius (qui a découvert 18 mois plus tôt qu’il était père de deux fils) et dans des épisodes peu glorieux de la famille Pendergast à la fin du XIX° siècle.

La famille Pendergast est à la frontière du réel et du fantastique. D’une part à travers son histoire, les prénoms de ses membres, les agissements de ceux-ci et leurs aptitudes toujours exacerbées quel qu’en soit le sujet et d’autre part à travers ses relations et notamment en la personne de Constance Greene, sa protégée qui parait avoir 20 ans quand elle en a une centaine… Des explications doivent se trouver dans les précédentes aventures d’Aloysius Pendergast que je n’ai pas lues.

Grâce à ses moyens (financiers mais pas que) illimités, grâce à sa maîtrise des techniques martiales les plus efficaces, grâce à un sens inné de l’observation et une intuition débordante, grâce à des techniques de relaxation transcendantale, Pendergast est une sorte de super héros qui malgré quelques faiblesses s’en sortira à coups sûrs. Cette assurance a beau être énervante, on se prend au jeu et on s’attache à ce personnage particulier, un peu dandy sur les bords, dont la filiation clamée par les auteurs avec Sherlock Holmes n’est pas totalement usurpée par certains aspects de sa personnalité.

Sans être le polar de l’année, cette nouvelle aventure d’Aloysius Pendergast n’en reste pas moins un excellent divertissement qui agrémentera agréablement vos soirées ou vos après-midi plage de cet été.

partagez cette critique
partage par email