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Tout commence par un adieuTout commence par un adieu. Des embrassades dans une vieille voiture, aux portes d’un avion. Maya Vidal n’a pas encore 20 ans, mais elle a déjà mis sa vie à sac. Sur ordre de sa « Nini », sa grand-mère paternelle, elle s’envole pour Chiloé, une île du sud du Chili. Là-bas, pour échapper à ceux qui veulent sa mort, Maya va vivre cachée, chez un vieil ami de sa grand-mère. Isolée, perdue dans l’océan Pacifique, au cœur de la terre natale de sa Nini, elle fuit ses vieux démons : l’alcool, la drogue dure, la prostitution, la rue. L’adolescente a quitté l’enfer de Las Vegas, et à l’autre bout du monde, renoue progressivement avec ses racines. Chiloé, comme une délivrance, comme une rédemption. Et c’est dans un cahier qu’elle consigne avec soin, jour après jour et page après page, le récit de sa folle histoire. Avec « Le cahier de Maya », Isabelle Allende, connue notamment pour son premier roman qui devint immédiatement un best-seller, « La maison aux esprits » (1982), continue d’explorer ses origines. Elle décrit des personnages à l’avenir fantasque, et on s’embarque avec appétit dans ses histoires extravagantes. Son écriture est fluide, son imagination, toujours débordante. Le récit fourmille de détails sur la vie quotidienne de Chiloé : les traditions ancestrales, les remèdes naturels, les rites magiques, les réunions de sorcières… La vie y est dure mais on croit aux esprits. Il est facile d’imaginer ses maisons construites sur pilotis, ses petites églises en bois, ses tornades, ses falaises déchirées, sa mer agitée. Avec Maya, on prend le large. Entre les lignes de son journal intime, les instants noirs d’autrefois contrastent avec son présent paisible, et on suit avec avidité les rebondissements de son passé sens dessus-dessous. « Le cahier de Maya », dix-neuvième roman de l’écrivaine chilienne, se lit goulûment.
Les internautes l'ont lu
Quand on fait la connaissance de Maya, alors âgée de dix-neuf ans, elle se trouve sur la terre d’origine de sa grand-mère Nini au Chili, hébergée chez un vieil ami à elle sur l’île de Chiloé. Une semaine s’est écoulée depuis qu’elle a quitté son aïeule à l’aéroport de San Francisco. En l’embrassant, elle lui glisse entre les mains un cahier où elle devra livrer ses impressions et ses sensations, celles du passé, du présent, en vue d’un avenir meilleur. |
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