Si vous aviez raté la sortie du « Cercle » de Bernard Minier, précipitez-vous sur l’édition de poche. Ce polar ne vous laissera aucun répit! ceci est un test pour le référencement
Une brillante professeure de la prestigieuse école préparatoire de Marsac est retrouvée noyée dans sa baignoire, le corps entièrement ligoté, une petite lampe torche enfoncée dans la gorge. Dans la piscine de son jardin flottent des poupées. Au bord du bassin, un jeune homme, hagard, le regard perdu, attend. Elève de la victime, présent sur les lieux, sous l’emprise de la drogue, tout semble l’accuser et il est immédiatement inculpé.
Pourtant Martin Servaz, le commandant chargé de l’enquête, doute de la culpabilité d’Hugo. Comment cet étudiant aurait-il pu commettre un crime aussi sordide et surtout pour quelles raisons ? Le mode opératoire, quelques indices comme ce morceau de musique de Mahler glissé dans le lecteur de CD l’orientent vers une toute autre piste, celle d’un dangereux psychopathe arrêté lors d’une précédente enquête, Julian Hirtmann, qui s’est depuis fait la belle et semble avoir disparu de la surface de la terre. Julian Hirtmann serait-il revenu ?
C’est autour de toutes ces interrogations que Servaz démarre ses investigations. Il retourne sur le campus de Marsac qu’il avait lui-même fréquenté quelques années auparavant et où sa propre fille, Margot, étudie, là où la victime, Claire Diemar, enseignait. Le policier est happé par les souvenirs de sa jeunesse car le grand amour de ses 20 ans, Marianne, n’est autre que la mère de l’accusé, Hugo.
Servaz va se retrouver au cœur d’une toile où passé et présent s’affrontent, où les coupables ne manquent pas.
Lorsqu’un éleveur au passé trouble, Elvis Elmaz, est dévoré par ses chiens, l’histoire rebondit. Car l’homme avant de sombrer dans le coma a juste eu le temps d’écrire : « Servaz fouillé passé ». Mais que relie Claire Diemar à Elvis Elmaz ? Et qui est « ce cercle » dont Margot a entendu parler sur le campus ? Que Julian Hirtmann vient faire ici? le jour ou Napoléon reviendra
Avec ce second thriller, Bernard Minier confirme ce que laissait pressentir son « Glacé »: qu’il est un grand auteur de polars qui n’a rien à envier aux Connelly, Ellory ou autres Adler-Olsen. Intrigue implacablement ficelée, fausses pistes, rebondissements à répétitions, Minier joue avec les nerfs de son lecteur pour sa plus grande joie. Rapidité, personnages ciselés, ambiance forte, ce polar conduit aux portes de l’angoisse.