Ce livre est inspiré de la vie de Long Si dans la Chine du XIIIème siècle. Comme l’écrit Antonio Garrido, dans sa postface, « un roman historique est avant tout un roman ». Basé sur des faits historiques avérés, j’ai suivi Ci à travers les méandres de sa vie, de tous les malheurs qu’il a connus et, dieux sait qu’il en a connu. Une vraie poisse à lui seul !! C’est peut-être ce qui m’a gênée. Ce petit bémol posé, j’ai découvert la vie de la Chine, ses traditions. Ainsi, le père de Ci doit retourner au village et y vivre à la mort de son père. Les voici tous réunis dans la maison du grand frère qui se fait un malin plaisir de les rabaisser. Ci ne le supporte pas, mais son père l’oblige à s’excuser encore et toujours et à honorer ce grand frère tyrannique. Après la mort brutale de sa parentèle, Ci s’enfuit à Lin’an, capitale de l’Empire. Après bien des péripéties, il devient fossoyeur. Son habileté à lire dans les cadavres, lui permet d’entrer dans la grande académie Ming. Sa grande aptitude à découvrir les causes de la mort, parvient aux oreilles de l’empereur qui le mandate pour découvrir l’auteur de plusieurs assassinats qui semblent similaires. Il trouve et c’est la gloire, il ne trouve pas, c’est la mort ! Lisez le livre pour en savoir plus… Epopée où Antonio Garrido, fort bien documenté, me fait découvrir les mœurs de la Chine moyenâgeuse dans un décor à la fois somptueux, noir, sale, grouillant mais Ô combien vivant. Quelle minutie dans la description des cadavres, dans les explications des découvertes de Long Si et autres. Un livre qui ne se lâche pas facilement, malgré la dureté de certaines scènes. Une belle découverte.