Le Poète de Gaza
Yishai Sarid

Traduit de l'hébreu
par Laurence Sendrowicz
Actes Sud
Babel
janvier 2013
224 p.  7,50 €
 
 
 
 La rédaction l'a lu

Poésie ou terrorisme ?
Il faut choisir

 

Parfois, le meilleur moyen pour comprendre une situation politique, aussi compliquée soit-elle, c’est la lecture d’un bon roman. Avec « Le Poète de Gaza », vous plongez  dans la guerre, vous pénétrez au cœur des attentats. Il n’y a plus ni de bons ni de méchants, juste des gens qui se détestent et croient que leur cause vaut tous les sacrifices. Le héros (c’est écrit à la 1ère personne) est un agent secret israélien chargé de piéger le responsable d’un réseau terroriste palestinien. Mais comment pousser ce dernier à sortir de sa tanière, lui qui ne met jamais un pied dehors sans être protégé ?  La faiblesse de ce dernier, c’est son père, le poète Hani, un vieil homme malade a besoin de soins. Si on parvient à le faire hospitaliser dans un hôpital israélien, peut-être qu’alors son fils prendra le risque de lui rendre visite. Mais l’agent n’avait pas imaginé qu’il s’attacherait au vieil homme, et plus encore à sa compagne, Dafna, une belle romancière. Que choisir ? L’amitié ou la politique, l’amour ou son pays ? Un thriller captivant signé par Ishaï Sarid qui, dans une autre vie, est avocat.

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