Le dernier opus de la trilogie a, encore une fois, de quoi régaler les fans d’Histoire. Berlin est à la veille d’organiser les Jeux Olympiques de 1936. Hoffner est viré de la police pour cause « d’origines juives » en une période de troubles politiques exacerbés par l’importance qu’ont pris Hitler et les national-socialistes. Le fils de Nikolaï, Georg (marié et jeune père), vient de disparaître en Espagne où il avait été envoyé pour filmer les « contre-jeux ».
L’Europe est au bord du chaos, nombreux sont ceux qui ne veulent pas voir les signaux d’alerte. Pour Hoffner, retrouver Georg devient une priorité absolue, d’autant qu’il a fait une croix sur son deuxième fils, Sascha, fils honni qui a épousé la cause nazie… Les compagnons d’enquête d’Hoffner dans les précédents volumes sont presque tous morts, quelques personnages croisés dans Rosa ou L’Homme Intérieur ont grandi. Les amitiés ambigües d’Hoffner avec le milieu maffieux allemand ne seront pas de trop pour l’aider dans cette quête plus que dangereuse. Hélas, les talents d’enquêteur de Nikolaï, loin de Berlin, ne suffisent pas à retrouver Georg, malgré l’aide d’une femme (comme souvent dans les aventures de Nikolaï). L’ex- commissaire semble à bout de souffle, malgré quelques coups de poker invraisemblables. Et, tandis que le pays s’embrase, la certitude que Sascha est en Espagne fait vaciller Hoffner…
Prévoyez un sas de décompression après avoir quitté cette trilogie passionnante à plus d’un titre.