Premier roman d’Elisabeth Little, ce polar est tout simplement génial. L’héroïne, Janie Jenkins, 26 ans, vient de passer 10 ans en prison pour le meurtre de sa mère, femme très fortunée et très en vue. A l’époque des faits, la jeune adolescente est aussi célèbre que Paris Hilton ou Nabila peuvent l’être et pour le même motif qu’elles : ses frasques. Quand le corps de sa mère; Marion Elsinger, est découvert, les enquêteurs constatent que celle-ci a tracé en lettres de sang « Jane » (je soupçonne l’auteure de s’être servie de l’affaire Marchal « Omar m’a tuer »… !). Janie, qui a passé une bonne partie de la nuit du drame à se saoûler, ne se souvient plus de rien et ne peut donc pas se disculper. Au terme d’un procès retentissant, elle sera reconnue coupable et emprisonnée. Elle ne retrouvera la liberté qu’ une décennie plus tard quand il s’avérera que des preuves ont été manipulées. Toutefois pour l’opinion publique, Janie Jenkins reste coupable et nombreux sont ceux qui veulent la voir retourner en détention. La jeune femme n’a qu’un objectif : découvrir ce qui s’est réellement passé cette nuit là et retrouver l’assassin de sa mère. Elle mènera son enquête sur les lieux d’enfance de sa mère, travestie, sous un nom d’emprunt et toujours dans l’angoisse d’être rattrapée par le blogueur qui a mis sa tête à prix. Cette intrigue est tout simplement passionnante. On va de rebondissements en rebondissements, impossible de trouver avant les dernières pages les réponses à ce crime : qui a tué Marion Elsinger et pour quelle raison. Très bon polar.