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coup de coeur
Voyage au bout de l’enfanceAlors qu’elle « monte » à Paris, pour suivre des études d’archéologie, Hélène a la chance d’avoir un logement tout trouvé: la chambre de bonne que son oncle, Daniel Ascher, lui prête en plein cœur de Montparnasse. Cet oncle, la jeune fille n’en a jamais été proche. Il l’agacerait même plutôt avec sa gaieté juvénile et factice. Il semble n’avoir jamais quitté l’enfance, puisqu’il écrit des livres pour ados, publiés sous le pseudonyme de H.R. Sanders, qui l’ont rendu riche et célèbre. Pour les écrire et décrire les aventures rocambolesques de son héros, il a sillonné la planète, s’est rendu dans les endroits les plus improbables, disparaissant pendant des mois, se signalant par des cartes postales laconiques ou de drôles d’objets qu’il rapportait dans ses valises… Mais derrière cette façade se cachent un secret, une enfance meurtrie par la guerre, le drame de sa famille arrêtée rue d’Odessa et dont il reste le seul survivant. Ses parents, sa sœur ont été déportés et lui n’a été sauvé que de justesse. Ce récit prend alors un tout autre ton, un tout autre tour. Plus grave. A travers les livres de cet oncle qu’elle avait jusqu’alors toujours dédaignés, grâce aux indices qu’il y sème, elle commence à entrevoir une autre vérité, une existence parallèle. Fiction et réalité se confondent peu à peu, et Deborah Levy-Bertherat fait son entrée dans le domaine romanesque (dans son autre vie, elle enseigne la littérature comparée à l’Ecole normale supérieure) par une histoire envoûtante, pleine de charme, qui nous balade entre Odessa et Montparnasse, avec un petit crochet par New York.
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Il faut suivre les cailloux
Un livre qui a reçu le prix du premier roman à l’issue du Salon des Dames de Nevers, un auteur souriant, abordable et si gentille ; tout pour me donner l’envie de découvrir où mènent les cailloux du bandeau. Comme le petit Poucet, Daniel Ascher, auteur de romans d’aventure pour la jeunesse, sème des cailloux pour permettre à Hélène, sa petite nièce adorée, de remonter l’histoire de la famille et, ainsi, découvrir sa vie. Certains cailloux m’ont montré un auteur se servant de sa propre glaise pour construire ses histoires, son œuvre. J’ai soulevé des pierres blanches qui ont honoré une famille de Juste, après avoir trouvé les pierres noires de la déportation pour arriver au gros caillou qui m’a emmenée dans les entrailles de Daniel Ascher. J’ai suivi, avec plaisir, des guides tels, Jonas, Guillaume, Mala, La Marque Noire, Elie, un mage africain, Daniel lui-même. Cet ouvrage a l’odeur des jeux de piste de mon enfante et, peut-être, des livres d’aventures de Daniel Ascher. Déborah Lévy-Bertherat a écrit un livre où est ciselé et non martelé la vie de Daniel Ascher, avec en filigrane, des secrets de familles. Daniel Ascher-Roche, un homme écartelé entre deux identités, un homme dont la vie est emplie d’esquive mais qui se raconte dans ses livres. Je me suis laissée porter par votre écriture ; Pas de violence, mais tout est dit. Merci Déborah Lévy-Bertherat pour votre gentille dédicace. Oui, j’ai fait une belle traversée j’ai suivi vos pistes, vos petits cailloux, qui, à la fin de ma lecture, m’ont fait dire : « Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! » (Parodie que les moins de … ne peuvent pas connaître) A bientôt de vous retrouver grâce à votre prochain livre. Sympathique le blogue dédié à ce livre. |
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