Les internautes l'ont lu
coup de coeur
nuit blanche
Mauvais genre
Ce n’est pas le premier roman d’Isabelle Vilain car on retrouve l’équipe du commandant de Lost. Rassurez-vous, c’est le premier que je lis et cela ne m’a posé aucun problème de lecture. Le 16 juin 1993, Hugo a douze ans, il fait de la pâtisserie avec sa mère Coralie lorsque son père Sébastien Nicollini rentre. Comme souvent il tabasse sa mère en envoyant Hugo dans sa chambre. Vingt-trois ans plus tard, le 16 mai 2016, Angélique, une kiné ouvre sa porte et se fait poignarder à mort. C’est le commandant de Lost et son équipe qui vont gérer l’affaire. Un corps est retrouvé dans la rue, les doigts en bouillie, un mot sur la victime à l’attention du commandant de Lost « en souvenir du bon vieux temps ». Le tueur au marteau, tueur en série qui avait stoppé ses activités depuis sept ans reprend du service, oui mais pourtant il est toujours en prison … Le commandant de Lost reçoit régulièrement les derniers teps des sms et courriers de menaces. Le décor est planté, 3 histoires, 3 enquêtes qui s’entremêlent. Il est question d’identité, de mémoire, de traumatismes. L’auteure utilise le présent ce qui donne l’impression au lecteur de vivre les scènes. Les phrases sont courtes, c’est intense, super bien rythmé. L’ambiance est glaciale par moment. Belle construction, c’est rempli de fausses pistes, maîtrisé, on soupçonne chacun tour à tour, on se fait balader. La psychologie des personnages est bien fouillée. Suspens garanti jusqu’au bout, j’en veux encore.. Un coup de ♥ Les jolies phrases Et rigoler sur une scène de crime, c’est une question de survie. Seuls le détachement et la plaisanterie peuvent aider à rendre la mort tolérable. Doit-on tout faire pour être heureux ? L’homme ne peut pas ne pas rechercher le bonheur. Les psychopathes naissent psychopathes, les sociopathes le deviennent. Retrouvez Nathalie sur son blog |
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