Connaissant votre goût pour les perles rares en littérature amis lecteurs, je me permets d’attirer votre attention sur une pépite. Il s’agit du roman de Gildas Guyot, « Le goût de la viande ». Un pur moment de bonheur. Des le premier chapitre le lecteur découvre le style particulier de l’auteur : trépidant, riche en vocabulaire, aux descriptions précises d’un décor glauque comme peuvent l’être l’enfer, ici les tranchés de 14-18. Quelle sera la vie de Hyacinthe Kergourlé après la guerre et les monstruosités qu’il aura enduré. En 242 pages sur un ton ne manquant pas d’humour l’auteur nous raconte cette histoire qui a pour seule défaut si cela en est un d’être paru en 2018 dans une petite maison d’édition, les éditions In8 et n’a pas bénéficier de couverture médiatique. Donc un premier roman époustouflant qui a cependant retenu l’attention de prix littéraire comme « Rencontres à lire », « Prix de l’esprit large » ou bien encore « Emmanuel Roblès ».
