La rédaction l'a lu
coup de coeur
Personne n’a peur des gens qui sourient de Véronique Ovaldé La mamma au BerettaLe dernier roman de Véronique Ovaldé raconte le road trip d’une mère et ses filles qui, pour échapper à une menace, quittent les bords de la Méditerranée pour l’Alsace. Ce départ est l’opportunité de recommencer une nouvelle vie et d’oublier certaines erreurs passées. Dans cette histoire menée tambour battant, avec humour et suspens, on retrouve la verve et l’originalité de l’auteure qui joue avec les codes du roman noir avec légèreté. Une mère et ses filles en cavale C’est une décision que Gloria a mûrement réfléchie, une fuite qu’elle a soigneusement préparée. Un matin de juin, elle passe récupérer ses filles à l’école, Stella l’adolescente, et Loulou, six ans. Débarrassée des portables et munie du strict nécessaire, dont un pistolet, elle prend la route de la forêt de Kayserheim, où se trouve la vieille maison de vacances de son enfance. En quittant le sud, Gloria veut échapper à ses démons et à des histoires anciennes un peu louches qui la poursuivent. En effet, depuis la mort de Samuel, Gloria élève seule ses deux filles, avec pour appuis Tonton Gio, le meilleur ami de feu son père, et Pietro Santini, l’avocat de ce dernier. Mais, méfiante et un brin paranoïaque, elle n’a prévenu personne de leur échappée, ayant aussi omis de dire à ses filles que ce séjour alsacien risquait de se prolonger après les grandes vacances, au risque de les exposer à d’autres dangers imprévus… Dans ce roman un peu fou aux allures de polar, on meurt de façon inexplicable, les personnages sont drôles à leur insu, et on retrouve les thèmes chers à l’auteure : la maternité, la fuite, le rêve d’une nouvelle vie, sans le réalisme magique de « Ce que je sais de Vera Candida », mais avec une liberté de ton, un machiavélisme et une ironie qui n’épargne aucun personnage, et en premier lieu cette mère prête à tout pour éliminer les fâcheux sur sa route.
Les internautes l'ont lu
grande déception
Je viens de terminer ce roman très curieux qui me laisse dans l’embarras. Bien-sûr, je l’ai lu d’une traite parce que j’aime beaucoup Véronique Ovaldé et que je voulais comprendre cette écriture assez inhabituelle chez elle et d’ailleurs assez agaçante. L’histoire est loin d’être mauvaise, bien au contraire, il ne s’agit pas de cela mais d’un problème de rythme. Un départ encourageant, des personnages tous surprenants, cela démarre bien. Et brusquement, l’ennui s’installe en cours de route, sur une bonne centaine de pages centrales, pour une chute finalement sans surprise. Cela ressemble à un brouillon qui n’a pas été revu avant d’être envoyé à l’éditeur. Le personnage de Gloria méritait vraiment mieux que ça, une analyse plus en profondeur pour lui donner du relief et du caractère. Et que dire de ces parenthèses, petits clins d’oeil inutiles au lecteur, humour parfois complètement décalé. Oh, comme je suis déçue cette fois …
Un matin, Gloria Marcaggi décide de partir, de quitter son appartement de Vallenargue : elle passe prendre ses filles, Loulou à la maternelle et Stella à son collège. Direction le nord-est : la maison de feu sa grand-mère, en Alsace. Tout ressemble à une fuite. Mais de qui Gloria a-t-elle peur ? De qui cherche-t-telle à s’éloigner avec autant d’empressement et de crainte ? LIRE AU LIT le blog |
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