Un auteur américain qui n’en est pas à son coup de d’essai : Dan Chaon publie son livre : « Une douce lueur de malveillance », « un livre noir proche du polar », à l’occasion de la rentrée littéraire 2018. Il va encore certainement faire parler de lui et, renseignement important : il sera présent au prochain Festival America en septembre 2018. Avis aux amateurs !
Le livre est composé de plusieurs chapitres avec une alternance de narrateurs et de dates : présent, passé, un peu de futur, on jongle et il faut bien garder l’esprit éveillé.
Ici, le héros est Dustin Tillman qui exerce la profession de psychologue à Cleveland. Pendant son enfance, ses parents (son père, sa mère, son oncle et sa tante) ont été assassinés et les soupçons se sont immédiatement portés sur son demi-frère, Russell.
Dustin mène une vie familiale normale avec sa femme et ses enfants jusqu’à l’annonce (par sa cousine Kate) de la libération de ce demi-frère, innocenté grâce à des tests ADN, mais qui a passé tout de même presque trente ans en prison.
Ainsi commence à sourdre une grande inquiétude qui ronge Dustin nuit et jour. Mais il y a eu de nombreux autres meurtres jamais élucidés, auxquels il commence à s’intéresser : la disparition de plusieurs étudiants des environs que l’on a retrouvés noyés. C’est un de ses soit-disant patients, Aquil Ozorowski, un ancien policier, qui va se joindre à lui, après l’avoir testé, pour essayer de rassembler les pièces de ce puzzle.
La police penche pour un serial killer mais Dustin et Aquil vont mener leurs propres recherches qui vont s’avérer dangereuses et mettre Dustin en porte-à-faux avec son métier.
Les chapitres s’enchaînent avec de constants flashbacks et des narrateurs différents qui donnent, chacun, leurs points de vue, leurs sentiments.
On assiste à une grande plongée dans les ténèbres d’un homme qui ressent ses propres contradictions, ses doutes quant à ses souvenirs. Le tout porté par l’écriture si particulière de Dan Chaon dont on dit qu’il « aura sur explorer le mystère de l’identité avec un réalisme aussi obsédant ».
Donc, rien d’étonnant à ce que « Une douce lueur de malveillance » ait été considéré comme l’un des meilleurs romans de l’année » par de nombreux quotidiens.
Un auteur à suivre.