Quand Tom Krupp rentre après une journée de travail, il découvre le domicile vide. Sa femme Karen qui préparait le repas est partie précipitamment sans laisser de message, sans sac ni portable, sans même prendre la peine de fermer derrière elle.
Plus tard dans la soirée, Tom apprend que Karen a été transportée à l’hôpital après avoir percuté un poteau électrique. Elle n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé, ni de sa présence dans un quartier mal famé et ne peut expliquer la présence de sang sur ses vêtements et sous-vêtements…
Après le couple d’à côté, Shari Lapena revient avec un deuxième roman qui nous transporte dans un “thriller” psychologique dit domestique.
Un roman qui se lit rapidement, très (trop) classique dans le genre, sans surprise -pour ceux qui ont l’habitude de lire du roman psychologique-.
Bref, un air de déjà lu, une trame tissée de fils blancs -le mari attentionné, la voisine et meilleure amie qui n’a aucun atome crochu avec ce dernier-.
Des doutes subsistent dès le départ, on en arrive à suspecter les personnages secondaires pour, on espère, une fin époustouflante. Peine perdue. L’Etranger dans la maison nous offre une palette de personnages trop fades, qui manquent de profondeur.
Tout est dévoilé à la moitié du roman, reste une question…
Malgré un style et une histoire beaucoup trop classique, la fin pourrait donner une suite intéressante.
Bien sûr, ce retour de lecture n’engage que moi. Le mieux est de vous faire votre propre opinion, alors vous savez ce qu’il vous reste à faire…