La plume de l’auteur est très fluide, les chapitres sont courts et s’enchaînent donc sans aucune difficulté.
Mais les personnages ne m’ont pas touché…
On se concentre surtout sur Nicholas, qui est d’ailleurs le narrateur principal : on suit ses pensées et son quotidien. Malheureusement, je n’ai pas adhéré à sa mentalité, qui reste finalement assez floue.
Idem pour les autres personnages : aucun n’est suffisamment développé pour que l’on puisse s’identifier, ou tout du moins, ressentir quelque chose pour eux.
Encore une fois, je pense que les éditeurs devraient (vraiment) lire le contenu du livre avant d’en faire un résumé sur lequel tous les lecteurs s’appuieront pour déterminer si cette lecture pourrait leur plaire…
Si, comme moi, vous vous attendez à une enquête sur fond de nazisme et de crimes innommables comme celui d’Oradour-sur-Glane, vous serez extrêmement déçu !
Certes, on parle du massacre qui a eu lieu dans ce village… 20 pages au bout d’une centaine de pages sans aucun fil conducteur et surtout, sans grand intérêt.
Bien sûr, on parle du nazisme… mais sans vraiment approfondir le sujet, j’ai l’impression que c’est surtout une façon d’appâter le lecteur pour pouvoir parler d’un tout autre sujet qui est le football et les Hooligans.
Déjà, ce sport ne m’intéresse pas mais quand je vois le parallèle que l’auteur fait entre la période de la Seconde Guerre Mondiale et ses atrocités et le monde du football d’aujourd’hui : ça ne passe pas !
Je ne pense pas que l’on puisse comparer deux choses complètement opposées, et surtout aux enjeux totalement différents.
En bref, je pensais trouver dans ce roman un sujet difficile qui m’intéresse énormément et je me retrouve à lire des descriptions de matchs de foot et des comparaisons absolument irrespectueuses pour les victimes des soldats nazis… C’est une très grosse déception.