Depuis des années, John Grisham, à travers ses romans, nous décrit les travers de l’Amérique. Les machines à broyer la vie des gens ou de leur avenir, et souvent par le prisme de l’avocat.
Ici, ce sont les prêts étudiants qui sont en ligne de mire. Véritables industries à fabriquer de l’argent en faisant espérer, d’hypothétiques emplois…..
Alors, que l’on sait que seules les grandes universités, peuvent vraiment y prétendre. Seulement voilà, pour les intégrer, il faut un très bon niveau et beaucoup d’argent. Alors, pour les autres, ce sont des établissements privés, payants également, mais qui n’ont réellement aucune valeur.
Et ça, nos héros, en ont pris conscience depuis quelque temps.
Le suicide de leur ami, qui avait enquêté sur cette machine, va les précipiter dans une spirale pour essayer de s’en sortir en « arnaquant » à leur tour le système.
C’est haletant, angoissant, on se prend à espérer que ce trio va s’en sortir et défier le grand capital mais ce serait trop simple….et surtout, aux Etats Unis, où tout se règle par millions de dollars.
Le thème des travailleurs en situation irrégulière est aussi abordé, problème mondial, il nous ramène à l’actualité quotidienne. Une situation qui n’est vraiment bien gérée nulle part.
Les Imposteurs, c’est un bon moyen de se détendre, en réfléchissant à des problèmes très concrets, sur les dérives d’une société, toujours prête à faire passer les intérêts financiers avant l’humain.