Lire en pleine canicule un polar qui se déroule au cœur de l’hiver suédois est gage de fraicheur mentale !
« Pourvu qu’elle arrive à Sandhamn, tout irait bien. Nulle part elle ne se sentait plus en sécurité. »
Qu’est-ce qui pousse Jeanette Thiels, journaliste internationale dont les écrits dérangent à venir s’abriter sur l’île de Sandhamn un soir de Noël ? C’est ce que va chercher Thomas Andreasson et Nora Linde, une équipe d’enquêteurs que je retrouve avec grand plaisir en plein hiver cette fois-ci.
Un polar au rythme de la vie de l’île où le modèle suédois est entaché par le racisme qui fleurit et prolifère sur le terrain de l’extrême droite comme dans beaucoup d’autres pays, malheureusement. Aram, un des collègues de Thomas, irakien de naissance en a fait les frais ; il a failli y laisser sa peau et doit un grand merci à un chien venu le renifler.
La magie de l’île a encore opéré. Viveca Sten sait à merveille mélanger l’enquête, la vie sociale de l’île et de son pays. Je fus harponnée pour une nuit blanche comme neige avec une fin que je ne soupçonnais pas du tout.
A bientôt Thomas, Nora, Aram et les autres, je vous attends pour de nouvelles enquêtes.
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