Les internautes l'ont lu
La quatrième de couverture était tentante. L’idée de partir en Louisiane, à Bâton Rouge, d’y parcourir la région, l’intrigue qui laissait entrevoir un thriller psychologique me faisait envie. Quelle double déception ! Aujourd’hui le narrateur dont on ignore le nom se replonge 30 ans en arrière dans ses souvenirs. C’était l’été 1989, âgé alors de quatorze ans, accro de sa voisine Lindy Simpson pour qui il vouait un culte. Un soir, tout bascule, Lindy subit un viol, elle n’a pas reconnu son agresseur. Notre narrateur va se remémorer le quartier, ses habitants, sa jeunesse, il se sent coupable… C’est noir, glauque, décousu, tellement décousu que je m’y suis perdue car c’est encombré d’une multitude de détails, de réflexions qui compliquent l’histoire, qui brouillent le fil du récit. Je me suis donc perdue , ennuyée, m’accrochant difficilement à la narration. Cela aurait pu se passer n’importe où, car la Louisiane il n’en est question que de la page 262 à 276, un peu comme un guide , j’ai trouvé cela étrange. Des réflexions au final intéressantes sur la vision du drame tel un viol qui pour un ado de quatorze ans à l’époque ne mesure pas les conséquences de l’acte. La culpabilité et le sentiment de vouloir aider à tout prix, un livre sur l’initiation, la découverte des premiers émois, de la sexualité. Des sujets comme les conséquences d’un divorce, une étude de la société sont bien décrits mais il manque de cohérence. C’était brouillon et je n’ai pas éprouvé de plaisir à la lecture, je sais que j’ai en général du mal avec la littérature américaine mais la magie n’a pas opéré, c’est un flop pour moi. Retrouvez Nathalie sur son blog |
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