« Assez de bleu dans le ciel » est le troisième roman que je lis de cette auteure originaire d’Irlande du Nord.
Le personnage principal de ce roman est Daniel Sullivan, américain d’origine irlandaise. Professeur en linguistique, il vit maintenant en Irlande du Nord avec son épouse Claudette et ses deux jeunes enfants dans une maison très isolée et peu facile d’accès.
Daniel, qui n’a jamais entretenu de bonnes relations avec son père, doit se rendre aux Etats-Unis pour l’anniversaire de celui-ci. Or, dans la voiture qui le mène à l’aéroport, il entend une vieille interwiev d’une jeune femme qu’il a connue dans sa jeunesse et dont il apprend à ce moment-là le décès 20 ans auparavant.
Cette nouvelle va bouleverser la tranquillité et l’ordre établi de sa vie.
Maggie O’Farrel, tout au long de ce récit, nous fait découvrir les personnages qui ont fait partie de la vie de Daniel : ses enfants issus de son premier mariage, sa seconde épouse Claudette, ses enfants nés de ce deuxième lit ; mais aussi sa première grande histoire d’amour et ses amis de cette époque.
Le thème qui est abordé et particulièrement bien traité dans ce roman, c’est la fuite devant certaines situations et l’abandon de ceux que l’on aime. La volonté de ne pas affronter la douleur, le fait d’avoir recours à des substances pour s’anesthésier mène à la destruction et à de plus grandes souffrances. Mais parfois, c’est le prix à payer pour une renaissance.
Tous les personnages sont intéressants de par leur psychologie fouillée. Ajoutez l’écriture de Maggie O’Farrel et vous obtenez un excellent roman.