« La cuisinière » nous fait découvrir le destin d’une femme ayant réellement existé. Mary Mallon quitte à l’âge de 14 ans son Irlande natale pour rejoindre sa tante à New-York.
Ne redoutant pas l’ouvrage, elle sera tout d’abord blanchisseuse puis dans un désir de gravir des échelons, elle se tournera vers la cuisine où elle a un talent certain. Inscrite dans une agence de placements, elle enchaîne les missions dans des maisons bourgeoises.
Au moment où débute le roman, nous sommes en 1899. Mary a la trentaine, elle vit maritalement avec Alfred, d’origine allemande. Celui-ci est un peu plus âgé qu’elle, il a du mal à garder un emploi en raison de son penchant pour l’alcool.
Mary jouit d’une bonne santé, elle est robuste. D’ailleurs, elle a très souvent aidé à soigner les membres des familles où elle travaille. En effet, beaucoup sont victimes de la fièvre typhoïde (51), certains sont malheureusement décédés (3).
Un ouragan s’abat soudainement sur Mary : la police sanitaire de New-York vient l’arrêter et la mettre en quarantaine. En effet, on la soupçonne d’être un porteur sain de cette salmonelle qui se transmet par la sphère oro-fécale. La jeune femme réfute ces accusations, elle ne veut pas se soumettre aux tests que les médecins veulent lui imposer. Son comportement fier et agressif ne lui apportera qu’incompréhension et antipathie.
Elle sera mise de force en quarantaine sur l’île North Brother face à Manhattan sur laquelle se trouve un hôpital où sont accueillis les malades très contagieux. C’est le combat de Mary pour recouvrer sa liberté que nous relate ce livre.
Mary n’est pas un personnage sympathique et j’avoue que je n’ai vraiment commencé à m’intéresser à son histoire qu’à partir de la page 111 et j’ai ensuite dévoré le reste du roman comme je l’aurais fait d’un de ses plats qu’elle semblait si bien préparer. Fort heureusement, je n’ai pas été malade.
A vous de le lire maintenant pour vous faire un avis sur cette femme, surnommée par la presse de l’époque Typhoïd Mary.