Au tournant des années 1920, deux étudiants en architecture débutent leur carrière à New York. Peter Keating, dévoré d’ambition à défaut de talent, va rapidement connaître un succès éphémère en adoptant le conformisme ambiant et en usant des pires bassesses. A l’opposé, le brillant Howard Roark (inspiré de Franck Lloyd Wright, qui fut à la source de l’architecture moderne), fidèle à ses idéaux de modernité et d’épure, paie au prix fort son talent visionnaire. Autour d’eux gravitent un tycoon de la presse et de l’immobilier, une jeune et séduisante héritière et un journaliste véreux qui fait et défait les carrières sans jamais oublier la sienne. Au fil d’une intrigue palpitante de près de 700 pages, Ayn Rand met en scène le bal de tous ces egos et nous donne à voir, pour notre plus grand plaisir, le pire et le meilleur de l’Homme. Ce roman, adapté ensuite au cinéma en 1949 sous le titre « Le rebelle » -avec notamment Gary Cooper-, est un véritable chef-d’œuvre. De ceux qu’on a envie d’offrir à ses proches, qu’ils soient ou non amateurs d’architecture, pour partager cette ivresse qui nous gagna à la lecture et aussi quelques beaux messages de vie universels.