Il est des auteurs que l’on attend, et c’est le cas de S. Avallone comme de G Josse.
Après avoir lu les ldeux premiers de S. Avallone et de me souvenir particulièrement » d’Acier », je retrouve dans celui ci la même intelligence du coeur, les sentiments à vif, mais bien régulés par une écriture à la fois précise et sortie des « tripes ».
Le sujet de ce roman est celui de la maternité sous toutes ses formes, voulue jusqu’à la folie par une femme, non désirée chez une jeune fille qui se trouve face à ce vertigineux dilemme: je vais au bout, mais je le garde ou pas ?
Cette histoire se passe à Bologne, dans les grands immeubles de la périphérie, où l’adresse seule parfois vous catalogue et vous repousse dans la misère, et les quartiers chics.
Entre élèves et professeurs parfois issus des mêmes quartiers , se construisent des ponts qui pourraient permettre une autre vie, faire des études étant la seule porte de secours.
Las, l’argent facile fait des dégâts, et chacun se débat avec sa condition , son avenir rêvé, parfois il y a des miracles. Et c’est toute la chaleur humaine, l’amour, l’amitié, la transmission que développe S. Avallone
C’est une vaste fresque sociale de la jeune génération du XXIe siècle que tient à bout de bras avec une belle énergie cette auteure italienne dans ses trois romans.