Pour son premier roman, l’ambition de Cynthia d’Appris Sweeney, comme elle l’indique en dédicace, était de bien raconter une bonne histoire : pari tenu. Nous sommes à New-York de nos jours et la famille Plumb vit depuis toujours dans l’attente du « Pactole ». Le patriarche, en effet, a préparé sa succession en plaçant une somme modeste pour ses enfants qu’ils ne pourront toucher qu’après le quarantième anniversaire de la benjamine. Entre temps, l’argent a fructifié jusqu’à devenir une très coquette somme dont la promesse a amené chacun des quatre enfants à vivre au-dessus de ses moyens. Alors lorsque l’un d’entre eux fait capoter le truc c’est la panique… Roman choral et divertissant, « Le Pactole » est fermement implanté dans les dysfonctionnements d’une famille colorée et attachante, dont on suit les péripéties avec intérêt. Pour ceux qui aiment Armistead Maupin ou Yves Beauchemin, par exemple.