Formidable moment de lecture.
Je dis formidable car je me suis plongée avec grand bonheur dans cette saga historique qui nous entraîne en 1348, au début de l’été, dans la campagne du Dorset.
Sir Richard, seigneur de Develish, part rendre visite au seigneur voisin afin de vérifier que le mariage de sa fille Eleanor aura bien lieu avec le fils de ce dernier. Or, pendant son séjour, une monstrueuse épidémie s’abat sur toute la région, les gens mourant dans d’atroces souffrances.
Les descriptions des symptômes nous font tout de suite comprendre qu’il s’agit de la peste.
Pressé par son homme de confiance, Sir Richard acceptera de s’en retourner chez lui avec toute sa troupe. Seuls 4 hommes arriveront aux portes de Develish.
Prévenue de la situation Lady Anne ordonne la quarantaine, empêchant les 4 survivants de pénétrer à l’intérieur du domaine. Aidée du jeune Thaddeus, fils bâtard d’une serve, qu’elle a éduqué depuis l’enfance, elle va tout mettre en oeuvre pour préserver l’intégrité physique des serfs et de leurs familles. Sa tâche sera facilitée par le trépas de son époux qui n’était qu’un exécrable débauché et un tyran.
Si tout le monde à Develish aime et apprécie Lady Anne, la jeune femme doit affronter sa fille Eleanor qui lui voue une haine farouche.
Ce que j’ai aimé dans ce roman : le côté historique qui nous fait découvrir comment les gens de l’époque considéraient ce fléau : c’était un châtiment divin ; les conditions d’hygiène inexistantes ; la condition d’esclavage des serfs et de leurs familles et enfin l’histoire personnelle de Lady Anne et du jeune Thaddeus.
Arrivée à la fin de ce gros pavé de 520 pages, j’ai découvert avec plaisir qu’il devrait y avoir une suite. Dans pas trop longtemps, j’espère !