New York, un quartier branché, la meilleure école privée. Parce que sa mère y est allée en son temps, le petit Toby (CE2) y fait sa scolarité (financée par ses grands-parents paternels). Il vit seul avec son père, Sean, qui travaille pour un journal à scandales, depuis que sa mère est partie brutalement, en pleine dépression. Ils ont peu de ses nouvelles. Un jour, la direction de l’école recommande un bilan chez un psy pour Toby car il leur semble souffrir d’une forme d’hyperactivité. Le début d’un engrenage et d’une prise de conscience pour Sean, qui n’aura de cesse d’enquêter sur ce fait de société : on ferait avaler beaucoup trop de cachets à beaucoup trop d’enfants à tort, ou, dit autrement, quel est le prix réel (et je ne parle évidement pas du coût financier) d’une éducation en école privée ? Le sujet est intéressant (et les propos documentés, ça se sent bien, l’auteur étant par ailleurs journaliste) et effrayant, la plume n’est pas mauvaise mais l’ensemble m’a semblé parfaitement indigeste : c’est très mélo, la romance ne tient pas debout et j’étais de plus en plus écoeurée au fil de ma lecture. Très chargé, tout ça.