Les internautes l'ont lu
onze septembre
Nous sommes à New York le 11/09/2001. 8h56. J’étais partagée dans la lecture appréciant vraiment le ton incisif de l’écriture. Le narrateur s’adresse à vous de façon directe comme pour vous initier et vous donner des conseils pour tueur débutant. Je me suis un peu perdue dans le descriptif de son parcours, de ses nombreuses missions et grand nombre d’interlocuteurs. J’ai été gênée par la multitude de détails parfois plus complexes. Un récit très bien documenté en reprenant différentes problématiques. C’est vrai que lorsque les enjeux nationaux ou internationaux sont de mise, un coup de pouce infra-légal, extra-national est parfois le bienvenu pour assurer la sauvegarde de leurs intérêts. Quelques exemples : gazprom, les attentats de Bologne, les barons de la drogue, le communisme…le terrorisme.. Questions et débats sont ouverts lorsque les grandes puissances se retrouvent derrière certains attentats; lorsque les intérêts financiers sont en jeu. Quel rôle joue la CIA, les organisations au service de l’état ? Un premier roman intéressant que les amateurs du genre apprécieront à coup sûr. Mon appréciation 6/10 mais ce n’est pas mon type de récit privilégié, ceci ne reflète que mon ressenti et plaisir à la lecture. Les jolies phrases Sans haine ni violence inutile, mais aussi sans limite, l’énergie vitale d’entreprendre et de gouverner agissait comme un trop plein de vie qui débordait de ceux qui dirigeaient ce monde et qui parfois ne pouvait totalement se déployer dans le cadre d’un Etat de droit. …on serait en quelque sorte les exécutants d’une espèce de renaissance démocratique en marche dans l’Italie moderne, mais qu’il fallait par moments secouer le peuple pour qu’il comprenne mieux et plus vite quel était son intérêt. J’ai un job, je l’ai choisi, je peux en changer quand je veux, je suis libre, point barre. Quant à moi, je n’existe pas, eux ne m’ont pas recruté, mais le boulot est fait, leurs affaires se portent mieux et moi je touche de la thune, pour nous tous c’est du offshore et du cash net d’impôts. Dimitri et moi on venait de deux histoires différentes mais, au bout de notre expérience, on avait fait le même choix. Réfléchir, ça rend intelligent, mais comme vous le savez ça ne suffit pas pour rester en vie La vie, c’est drôle, ça se déroule rarement comme t’as prévu et, en même temps, t’es bien content que ça se soit passé autrement que tu l’avais envisagé. Pour eux, le business qu’ils faisaient et le capitalisme ça ne faisait qu’un. La concurrence et le chacun pour soi la journée et le soir craquer le fric les yeux fermés. Ils savaient qu’ici à New York, on respecte la violence et eux, ils en avaient à revendre, voilà pourquoi ils pouvaient prétendre à tenir le haut du pavé. Retrouvez Nathalie sur son blog |
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